jeudi 30 juin 2016

"Scarlett, si possible" de Katherine Pancol


Ce n'était pas la première querelle qui opposait Juliette et ses parents. Il en est  des ruptures comme des exceptions aux règles de grammaire. Une, ça va. Plus, c'est mauvais signe. C'est que la règle est caduque.
La vieille règle d'amour censée régir les rapports parents-enfants était une nouvelle fois ébranlée.

Résumé : En juillet 1968, brusquement, Pithiviers leur paraît trop petit. Elles ont 18 ans, leur bac, et des défis pleins les poches. Benedicte a décidé d’être une grande journaliste. Martine veut faire fortune en Amérique, et Juliette…attend le prince charmant en laissant traîner son coeur partout. Trois filles, trois amies, et une certitude: rien est inaccessible. Loin de Pithiviers, on peut devenir ce qu’ on a choisi. Scarlett, si possible. 
 Histoire de leur apprentissage, de leurs coups de coeurs et de leurs coups de poings, de leurs coups de poker, et de leurs coups de tête. Scarlett, si possible est un roman bourrasque pour tous ceux qui ne croient pas aux contes de fées. Les princes seront moins charmants que prévu, les princesses auront de drôles de manières, et les bonnes fées, des allures de sorcières. Un roman où se bousculent les rêves et les désirs de toute une génération.

Mon avis : <3 <3

Je ne pensais pas relire tout de suite un livre de Katherine Pancol après ma lecture de La valse lente des tortues, qui n'a pas été des meilleures. Récemment, je rangeais ma wish-list lorsque je suis tombée sur ce livre et son résumé. Je suis justement à la recherche de romans qui ont pour thème le journalisme ou des journalistes, et il s'avère que c'est plus dur à trouver que je ne le croyais. Je lance donc un appel : si vous connaissez des histoires ou même des séries télévisées en rapport avec le journalisme, je suis toute ouïe. Je me suis donc empressée d'emprunter Scarlett, si possible à la médiathèque et je ne regrette pas ma lecture...

Le titre, déjà, est très attirant car Scarlett est un personnage que j'adore : courageuse, fière et déterminée, elle a tout d'une ambitieuse. Scarlett O'Hara est une figure romanesque issue du roman Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell, un livre inoubliable et que je vous enjoint à lire tout de suite si ce n'est pas déjà fait ! Le titre a été vraiment bien choisi car les trois héroïnes, Juliette, Martine et Bénédicte, sont des filles déterminées également. J'ai adoré rencontrer des personnages ambitieux, c'est ceux que j'aime par-dessus tout. Ce sont des filles donc l'histoire comprend tout ce qui va avec : relations amoureuses mais aussi relations sexuelles, doutes, réflexions, changements de direction... Mais il ne s'agit pourtant pas d'une roman pour filles "classique". Il est bien au-dessus car, pour moi, il regorge de conseils.

Frais, enthousiasmant, prenant, j'ai dévoré ce livre en peu de temps. Je le lisais avant tout pour savoir comment Bénédicte parviendrait à devenir journaliste. Je pensais que le destin des deux autres filles ne me conviendrait pas et même que j'aurai envie de passer les pages pour passer directement à Bénédicte mais il n'en a rien été. J'ai adoré les trois personnages féminins. D'habitude, je déteste tout ce qui a pour schéma "trois amies pour la vie", cela fait tellement cliché. Si Juliette, Martine et Bénédicte sont amies, tout n'est pas aussi simple que cela et j'ai trouvé cela normal vu leurs différentes origines sociales. Dans ce roman, les personnages, même secondaires, sont tellement travaillés et décrits que l'on ne peut pas nier le talent d'écrivain de Katherine Pancol. Le fait de travailler tous ses personnages est une constante chez elle. D'ailleurs, j'avais vu une vidéo où elle donnait pour conseil à tout auteur de bien réfléchir à ses personnages. Cela se ressent donc beaucoup dans son oeuvre. On est parfois confronté à de petites biographies de personnages mais cela rend l'histoire encore plus vraisemblable. Justement, j'aime beaucoup la vraisemblance des histoires de Katherine Pancol, même si elle a toujours tendance à casser la structure en ajoutant des clichés ou des faits un peu ridicules, comme une déclaration d'amour à la télévision et à la radio. Avec les livres de Katherine Pancol, j'apprend toujours des choses ! J'aime bien les conseils qui sont glissés entre les lignes, comme celui-ci :

Et, quand on part sur un coup de tête, il faut revenir sur un coup d'audace. C'était une théorie de Martine. Et Martine, elle s'y connaissait en théories...

Durant ma lecture, j'ai trouvé ce que je voulais sur un destin de journaliste (mais j'ai aussi trouvé plus). J'ai pu voir un peu les coulisses du Figaro. Même si c'est fictionnel, Katherine Pancol a aussi été journaliste et je tiendrai compte de ce qu'elle raconte sur ce métier. J'ai aimé le personnage de Bénédicte, qui veut devenir journaliste, parce qu'elle est intelligente et trouve toujours une solution pour écrire un papier, coûte que coûte. Le livre commence en 1968 et, à l'époque, on pouvait encore ne pas avoir fait d'étude et devenir journaliste. Mais tout comme aujourd'hui, ce qui aide, ce sont les relations. De la presse écrite, Bénédicte est passée à la télévision par la suite, autrement dit, j'aimerai en faire autant un jour...

Comme je l'ai dit, j'ai aussi apprécié les deux autres héroïnes, Juliette et Martine. Juliette ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie mais elle se lance dans une licence de droit. Elle subit des situations difficiles, des pièges, mais elle prend finalement goût au droit. Son attitude à la fin m'a beaucoup déçue cependant. Quand on n'est pas sûre, on ne s'engage pas ! J'ai trouvé son personnage très crédible et elle trace sa route au fil du temps, sans plan préétabli. Quant à Martine, j'ai aussi beaucoup aimé son ambition. Pour financer son départ pour New-York, elle doit d'abord travailler. Elle commence par travailler dans un supermarché et prend des cours du soir. Son envie d'ailleurs est d'autant plus compréhensible aujourd'hui où beaucoup aiment voyager à l'étranger et vivre autre chose. Mais tout ne se passe pas comme prévu et un événement inattendu l'attend... Il n'en est pas de même pour les personnages masculins. J'ai haï Émile le menteur, Richard le voleur et Louis le déséquilibré !

J'ai vraiment aimé, adoré cette histoire. Il est très près du coup de coeur et je ne peux que vous le recommander. Avec ce livre, son troisième roman, Katherine Pancol m'a agréablement surprise. Je pensais qu'aucun de ses livres n'étaient fait pour moi mais il ne faut pas que je m'arrête à sa série Joséphine.

=> Un roman sur l'ambition avec trois héroïnes qui sont bien dignes de la célèbre Scarlett O'Hara. Une fois commencée, il est bien difficile de lâcher ce roman ! 


Genre : Roman
Publié en 1985
Pages : 507
Français


Du même auteur sur le blog :

vendredi 24 juin 2016

J'ai découvert la plume de : Yasmina Khadra avec "Les hirondelles de Kaboul"



Nous avons tous été tués. Il y a si longtemps que nous l'avons oublié.

Résumé : Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

Mon avis : <3 <3

   Je suis encore sous le choc de cette lecture. Je suis à la fois abasourdie par les faits, tragiques, qui y sont narrés, et par la sublime écriture de Yasmin Khadra, que je viens seulement de découvrir ! J'ai souvent entendu ce nom d'écrivain - notamment pour avoir pris le nom de sa femme - sans avoir eu jusqu'ici la curiosité de tourner la première page d'un de ses livres. Je me suis tournée vers Les hirondelles de Kaboul car depuis peu j'ai envie de lire davantage de livres contemporains, notamment ceux en lien avec l'actualité.

   Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec l'histoire mais certainement pas à un sujet sur les rapports hommes-femmes en Afghanistan. L'histoire raconte de manière distincte le quotidien de Mohsen et de son épouse Zunaira, et celle d'Atiq Shaukat, un geôlier, et de sa femme Mussarat. Je ne pensais pas que leur destin se croiserait. Et pourtant. Plus j'avançais dans l'histoire et plus mon souffle s'accélérait. La fin est donc haletante. Je dois bien avouer que l'auteur m'a bien eu...

   L'auteur, justement, a une écriture qui m'a plu. Je suis toujours très soucieuse du vocabulaire employé lorsque je lis n'importe quel livre. Yasmina Khadra a une écriture d'érudit rien que par le vocabulaire qu'il utilise, mais, j'ai trouvé cela plaisant à lire. Cependant, au vu de l'histoire et de ce vocabulaire justement, ce livre n'est pas destiné à tout le monde. Je préfère donc mettre en garde un lecteur trop jeune.

Je n'ai pas réussi à m'apitoyer sur les personnages. Si Atiq se montre être un homme tout à fait détestable, il n'en va pas de même pour Mohsen. Même si ce dernier commet un acte fautif, il montre qu'il le regrette. L'écrivain ne cherche pas seulement à montrer l'atmosphère oppressive imposée par les talibans mais aussi ce que cette atmosphère produit à terme chez les personnages, surtout sur leur mental. Ils ne s'en sortent en tout cas pas indemnes, l'auteur appuyant bien sur ce point.

Le rapport hommes-femmes m'intéresse beaucoup de manière générale mais cela a été difficile de ne pas grincer des dents face à ce que j'ai lu. L'auteur n'a aucunement l'intention de nous ménager et raconte donc ces rapports avec crudité. Je ne le blâme pas car cela permet de nous mettre face aux réalités de certains pays, malheureusement. À Kaboul, les femmes sont soumises, doivent obéir à leur mari et sont menacées par le fait que ceux-ci ne les préfèrent à d'autres femmes. Les hommes se marient trois, quatre fois, ce que le pays autorise. Cette lecture s'avère donc ludique puisque j'en sais désormais un peu plus sur l'atmosphère qui règne à Kaboul. Même s'il s'agit d'une fiction, je ne doute pas que certains propos soient proches de la vérité...

=> Ma découverte de la plume de Yasmina Khadra s'avère être très positive. Par son récit tragique mais prenant, il ne m'incite que plus à lire la suite de cette saga et d'autres de ses oeuvres. N'hésitez donc pas à m'en conseiller si vous en avez lu et appréciés. Mais si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je vous conseille de tenter l'expérience !


Genre : Roman
Pages : 148
Publié en 2002
Algérien


Suites à lire de la saga Le Conflit entre l'Orient et l'Occident
  • L'attentat
  • Les sirènes de Bagdad

Découvrir un auteur :
Yasmina Khadra

lundi 13 juin 2016

Exposition Barbie : la vie en plastique, c'est FANTASTIIIIQUE !

Pourquoi avoir choisi de faire cette exposition ? Parce que j'adore le monde des poupées et des poupons pardi ! Je m'imagine déjà collectionner les poupées Corolle, les anciens landaus (tous ceux que j'ai vu à Emmaüs et qui ne semblaient pas trouver preneur) et de belles Barbie (Barbie mariées ou celles sur le thème de Noël, qui sont de véritables poupées de collection). Dites-moi si l'on partage ces quelques intérêts, je me sentirai moins seule au monde... Je ne vais pas commencer ce projet de sitôt, mais il est bien ancré dans un coin de ma tête...


L'exposition contient des Barbie en abondance,
aurez-vous un coup de coeur comme moi ?



J'avais vraiment hâte de faire cette exposition. J'espérais surtout y retrouver une chose : les Barbie de ma génération ou celles que je possèd-ai(s). Apparement, je n'ai eu aucune Barbie assez mémorable pour figurer dans l'exposition (j'ai seulement reconnu la robe d'une Barbie de ma soeurette - comme quoi j'étais vraiment aux aguets...). Ce n'est pas la première exposition sur Barbie que je faisais. Auparavant, en 2014, j'avais visité l'exposition Barbie Rétro Chic au magnifique Musée de la poupée situé également à Paris. Je n'avais convaincue personne de m'accompagner alors que l'exposition était tout aussi superbe que celle qui est actuellement au Musée des Arts décoratifs, puisqu'il y avait des poupées habillées par Dior et même la poupée Audrey Hepburn (vous la trouverez dans cette exposition-ci).

L'exposition revient sur les premiers pas de la poupée en général puis sur ceux de Barbie, qui a été créée par la femme d'affaires américaine Ruth Handler pour sa société de jouets & jeux Mattel. Barbie, dont le nom est le surnom de sa fille Barbara, est sortie pour la première fois en 1959. Vous pourrez ainsi découvrir la toute première Barbie et connaître pourquoi elle ne portait qu'un simple maillot de bain... Je vous laisse le découvrir par vous-même ! L'exposition montre ainsi l'évolution de la poupée devenue célèbre, de sa silhouette à la couleur de sa peau. Dernièrement, Barbie a connu une grande (r)évolution puisque la marque a produit des Barbie de différentes tailles (petites ou grandes), de différents silhouettes (maigres, fortes...), aux couleurs de peau différentes, aux cheveux colorés... ce que le Musée n'a pas omis de montrer. Je suis totalement pour cette évolution, même si je me demande si elle a été faite de bon coeur...


Barbie star : Grease, Autant en emporte le vent (au fond à droite)
Il y a même des séries télévisées : Alerte à Malibu (à gauche), Mad men (au fond), Ma sorcière bien aimée


Barbie "Melanie Daniels", du film Les Oiseaux / The Birds



Mon coup de <3 :


Barbie basketteuse

Elle est toute sourire, bien équipée et prête pour remporter le match ! Si j'avais su je l'aurai voulu ! Je suis estomaquée car je ne pensais pas qu'elle existait (il y a Barbie foot aussi, et même un "Barbie foot", que vous connaissez peut-être déjà). Il y a une énorme collection de Barbie aux multiples métiers, dont certains que j'ignorais : architecte, magicienne, pompier... C'est géant et génial !



Sans oublier ma déesse Marie-Antoinette (à droite de la photo), poupée datant de 2003. Je savais qu'elle existait mais je ne peux que désirer encore plus l'acquérir désormais (!). 
Tout à droite il s'agit de "Madame du Barbie", par Bob Mackie, datant de 1997 : un superbe nom trouvé en référence à Madame du Barry. 
Au centre, vous l'aurez reconnu, il s'agit de Barbie Queen Elizabeth Ire, sortie en 2004. Ces Barbie doivent coûter très chères et sont sans doute très rares !


Je ne résiste pas à l'envie d'insérer ce clip - indispensable - dans l'article :

Aqua - Barbie girl (1997)




=> Barbie princesse, policière ou encore nageuse... notre enfance a été trop courte pour qu'on puisse jouer avec toutes mais l'exposition permet de se rattraper en quelque sorte. Depuis que j'ai fait cette exposition hier, je n'arrête pas d'y repenser et des souvenirs d'enfance et de jeu remontent à la surface... Je vous incite donc à aller jouer (si si, c'est possible) et vous remémorer les meilleurs moments de votre enfance. En plus, l'exposition est GRATUITE POUR LES MOINS DE 26 ANS ! N'hésitez plus, aller jouer !




Exposition Barbie
10 mars-18 septembre 2016
Paris