dimanche 22 février 2015

"Légendes de la Table ronde" de Le Breton, Mac Cambridge, Bena, Pacurariu et Aleksi...



Résumé : Souvenez-vous de ce temps de légende où tous les héros avaient pour patrie la grande et la petite Bretagne. Souvenez-vous d'Arthur qui retira l'épée de la pierre et devint roi. Souvenez-vous de la magie de Viviane, des enchantements de Merlin et du fantastique château de Camelot... Souvenez-vous de la fameuse Table Ronde, "Qui tournoie sans cesse comme le monde". Souvenez-vous de ces chevaliers qu'étaient le courageux Lancelot, le mystique Perceval et l'invincible Gauvain.


Résumé : Avec ce second tome, Soleil Celtic vous convie à l’étrange et antique chasse au Cerf Blanc ! Le royaume d’Arthur vit une paix durable et méritée. L’ordre de la Table Ronde, alors à son apogée, n’a plus d’adversaires à défier ni d’ennemis à vaincre… Pourtant, une étrange rumeur se répand au sein de la cour de Camelot… La forêt de Dean est hantée ! Hantée par un mystérieux cerf, au pelage blanc comme la neige. Ses bois, dit-on, protégeraient la Bretagne de tous les maux… La chasse est ouverte… Que le meilleur l’emporte !




Résumé : LES MYTHES SONT ÉTERNELS, LEURS HÉROS AUSSI… VIVIANE, LA DAME DU LAC, VOUS INVITE À REVIVRE LES AVENTURES DES TROIS PLUS GRANDS CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE : LANCELOT, PERCEVAL, GAUVAIN. 
Tel un trophée, Lancelot a ramené la tête du Dieu Cerf à Camelot. Le royaume de Bretagne semble être à nouveau en paix. Hélas, toute victoire reste incertaine, éphémère et fragile… Un nouveau personnage… Le Chevalier Noir, un démon surgi de la nuit des Enfers, met le pays à feu et à sang ! Il promet à tous, douleur, chaos, violence, destruction… Et il ne s’arrêtera pas tant que la tête du roi Arthur n’aura pas roulé à ses pieds !...


Mon avis : <3
  C'est en parcourant les rayons de la bilbiothèque communale que je suis tombée sur ces trois bande-dessinées. Ce n'est pas dans mon habitude d'en lire mais je dois bien avouer que ces temps-ci, elles m'attirent plus qu'avant. Les BD promettent toujours de passer un moment rempli de dessins à regarder en même temps qu'une histoire à suivre, ce qui n'est pas déplaisant. J'aime aussi la rapidité de la lecture : on peut n'avoir qu'une heure consacrée à la lecture et se lancer dans l'histoire d'une BD tout en sachant qu'on ira au bout de l'histoire avant de se lancer dans une autre activité.
  La lecture a été assez satisfaisante mais c'est au point de vue du dessin que j'ai eu un souci. En effet, je n'ai pas aimé le dessin, ce qui est un point primordial dans la lecture d'une bande-dessinée ! Je suis plus adepte des dessins de Pénéloppe Bagieu par exemple, que de ceux-ci.
  L'idée de faire une bande-dessinée des légendes de la Table Ronde me semble bonne parce que cela rend les combats plus vivants que la simple lecture d'un texte. Le premier tome recense quatre histoires :  La Dame du lac, Perceval et le chevalier vermeil, Le Chevalier et la charrette, et Gauvain et le chevalier vert. Chacune des histoires sont introduites ou racontées, si vous préférez, par Viviane, la Dame du lac, ce que j'ai bien apprécié. Cela fait office de titre de chapitre d'un point de vue technique.
  Le seul hic est que je n'ai pas lu l'histoire Le Chevalier et la charrette tout simplement parce qu'elle n'y est pas. On passe de la deuxième à la quatrième histoire, ce que j'ai pas compris (j'ai vérifié et les pages étaient toutes là donc mystère...). Les histoires sont prenantes car je ne les connaît pas toutes ou alors cela m'a fait quelques rappels.
  Par contre, il y a un sacré contraste entre les dessins, vu que ce sont des dessinateurs différents qui les ont effectué.
=> À lire pour revivre les légendes de la Table Ronde !


Genre : Heroic Fanrasy
Publié en 2005 / 2006 / 2006
Français

jeudi 12 février 2015

"L'impossible monsieur Bébé" / "Bringing up, Baby" de Howard Hawks


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Howard Hawks
Scénario : Dudley Nichols, Hagar Wilde, Robert Mc Gorvan d'après la nouvelle éponyme de Hagar Wilde
Genre : Comédie romantique
Sortie en 1938
Avec Cary Grant (David Huxley), Katharine Hepburn (Susan Vance)
Production : RKO (Cliff Reid, Howard Hawks)

Synopsis : David Huxley, un paléontologue, est fiancé à sa secrétaire Alice. Susan, rencontrée lors d'une partie de golf, tombe également amoureuse de David. Hélas, M. Bébé ne quitte pas la jeune femme d'une semelle. Enfin, d'une patte, car M. Bébé est un léopard...

Éléments d'analyse du film : Il s'agit d'une comédie de remariage puisque David doit se marier prochainement avec sa secrétaire (il mène une vie rationnelle) mais cette union va être quelque peu bouleversée par l'arrivée de Susan qui fait complètement basculer sa vie. David Huxley veut achevé son brontosaure et se marier à trois heures mais il ne fera ni l'un ni l'autre, d'où l'ironie du film. 
  Le rythme est extrêmement rapide par rapport à la cadence de montage. Il y a peu de mouvements de caméra mais tout bouge pourtant. David deviendra agité alors qu'il était tout rigide au début du film.

Mon avis :
  Ce film a plutôt été une bonne découverte dans mon cours sur la comédie romantique. J'ai dû travailler sur ce film, travail plutôt réussi d'ailleurs, et je l'ai donc regardé à plusieurs reprises. J'ai dû voir en quoi ce film était caractéristique du studio RKO et j'ai donc observé la lumière du film, les décors, l'histoire, et j'ai donc analysé presque chaque scène.
  J'ai beaucoup aimé le personnage joué par Cary Grant. Pour une fois il joue un intellectuel, et non un homme clairement élégant. Ce qui est savoureux c'est que c'est la femme, une bourgeoise un peu folle, qui mène le jeu, même si elle fait semblant d'être une enfant perdue. Elle en tombe trop vite amoureuse à mon avis, on voit peu la situation évoluer en histoire d'amour du côté de Susan. Susan m'agace un peu car c'est un personnage riche, elle fait tout ce qu'elle veut. Par contre, j'ai adoré le fait que ce soit elle qui fait avancer les situations, elle coupe la parole, les quiproquos ne sont jamais loin, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais !
  Je n'ai pas accroché non plus avec Bébé car je déteste les animaux (!), mais j'ai trouvé original le fait d'introduire un animal, qui plus est a même sa place dans le titre du film. Cette introduction d'un animal dans un film hollywoodien le rend orignal à mes yeux par rapport aux autres films hollywoodiens que j'ai vu jusqu'à maintenant. Le happy end est prévisible mais le film regorge de scènes inattendues.
=> Un film à la réplique rapide qui plaira aux gens admirateurs des léopards... 


vendredi 6 février 2015

"La Reprise" de Sören Kierkegaard

Sous-titre :
Un essai de psychologie : expériences



Résumé : La Reprise - et non La Répétition, comme l'ont voulu, à tort, des traductions moins littérales - est l'un des textes les plus célèbres de Sören Kierkegaard. L'auteur songe à une reprise de ses relations avec Régine Olsen, son ancienne fiancée ; non pas à la reproduction de leur échec, mais à leur renouvellement. La reprise est cette « catégorie paradoxale » qui unit dans l'existence concrète ce qui a été (le « même ») à ce qui est nouveau (l' « autre »). Au théâtre, la reprise d'un rôle ne se réduit nullement à son apprentissage par répétitions : c'est une re-création, une création nouvelle. Dans le langage des affaires, qui dit reprise ne pense pas récidive, mais nouvel essor. Pour un jardinier, la reprise d'une plante transplantée signifie un nouveau départ dans la vie. La reprise kierkegaardienne reproduit ce commun modèle. Mais il s'agit ici du mouvement religieux par lequel l'individu « naît de nouveau » et devient une créature réconciliée, un Unique (den Enkelte) « devant Dieu ». Pour l'entendre, il convient de « lire et relire » ce charmant « petit livre », en prenant son temps, c'est-à-dire en respectant le tempo de l'intériorité.

Mon avis : <3
  Voici un "petit livre" que j'ai eu à lire pour les cours il y a déjà quelques mois (et que nous n'avons pas vraiment eu le temps d'étudier, juste dans les grandes lignes...). J'ai environ trois heures trente de philosophie par semaine et je vous avoue que c'est la matière que j'aime le moins dans toutes celles que j'ai. Je suis sans cesse en train de me demander à quoi cela sert. Il y a toujours des cours plus plaisants et d'autres bien plus barbants... Cependant, ce semestre j'ai eu un cours sur la Philosophie de l'Art ou introduction à l'esthétique, qui n'a pas été inintéressant. Au final, j'ai même l'impression de n'avoir pas eu assez d'heures de cours pour tout étudier ! Lorsque le professeur de cours magistral nous a dit que La Reprise ressemblait bien plus à un roman qu'à de la philosophie pure, mon attention s'est éveillée et j'ai eu envie de me lancer, étant toujours partante pour vivre de nouvelles expériences littéraires !
  J'ai été très surprise car ce livre m'a plu ! C'est la première fois que j'éprouve autant de plaisir à lire un livre en rapport avec la philosophie. La première partie nous parle d'une histoire d'amour, partie que j'ai adoré lire car tout ce qui est dit est vrai. Puis, le narrateur de l'histoire se rend à Berlin pour revoir une pièce de théâtre qu'il a déjà vu afin de savoir s'il est possible de retrouver ce que l'on a déjà ressenti. Cette partie m'a intéressée car elle offre des réflexions sur le théâtre, notamment sur la comédie, et que j'adore le théâtre ! Enfin, le narrateur raconte l'histoire de Job dans la Bible. C'est la partie que j'ai le moins aimé et aussi comprise...
  Le livre est très court au final puisque j'ai eu le temps de le lire pendant mes trajets de métro et de RER, ce qui est un argument non négligeable d'après moi. L'auteur offre, évidemment, beaucoup de vérités au travers de ce livre et c'est ce que j'ai apprécié. La répétition est l'enjeu central et j'ai aimé toutes les réflexions portées autour de cette notion. C'est la première fois que je portais une réelle attention à la répétition et cela a été enrichissant. Une belle lecture et une découverte étonnante !

=> Je conseille ce livre à tous car, même en n'aimant pas la philosophie, on peut l'apprécier ! Par contre, mon professeur recommandait vivement l'édition Garnier-Flammarion car d'autres  éditions ont traduit le titre par La Répétition alors qu'il ne porte pas en lui tout ce que dit le texte, alors, à vous de voir si ce livre vous tente !


Genre : essai / philosophie
Publié en 1843
Pages : 270
Danois