dimanche 28 août 2016

Allons bouquiner à... Bécherel et visiter le château de Combourg



Ma bibliophile de Maman a eu une idée de génie en nous proposant de nous rendre à Bécherel (35, Ille-et-Vilaine), connue pour être la Cité du Livre ! Ce village gagne à être plus connu des grands lecteurs que nous sommes - peut-être êtes-vous en vacances dans les environs en plus - c'est la raison pour laquelle je voulais absolument vous en parler.




La Cité du Livre comprend treize librairies. En réalité, ce sont des bouquinistes, puisque ces prétendus libraires vendent des livres d'occasion. Il n'y a donc pas de livres neufs mais de quoi bien se faire plaisir. Vous pouvez y trouver des livres modernes, anciens et rares. Il y a également des pochotèques. Tous les genres sont également disponibles : littérature, policier, fantastique, philosophie... Il n'y a plus qu'à faire votre choix !


Rayon jeunesse de la Libraire Abrasas-Libris

J'ai "visité" neuf des treize libraires, ce qui est plus que plaisant. On se balade tranquillement dans la cité puis on peut entrer gaiement dans une librairie en ne sachant qu'une chose : il y a du livre !
Une des plus belles librairies faisait aussi brocante, ce qui lui donnait beaucoup de charme.




Je dois avouer que certaines librairies auraient besoin d'un bon rangement (vous savez, j'ai pour second métier de refaire et ranger les bibliothèques :-D )...


Il y a également des ateliers ouverts au public : calligraphie, reliure de livres, enluminure, illustration... Bécherel est donc le paradis pour les amoureux du livre !



Informations pratiques :

Bécherel ouvre toute l'année, y compris le samedi et le dimanche , ainsi que durant les jours fériés (hormis Noël et le jour de l'An).
Un Marché du Livre se tient également le 1er dimanche de chaque mois, de mars à décembre, de 10h à 18h30.
Prenez garde à votre heure d'arrivée également car certaines librairies ferment entre midi et deux heures.
Retrouvez également toutes les informations sur les manifestations littéraires et artistiques ici :
www.becherel-autour-du-livre.com




Mon butin du jour :




Il me tarde de lire ces oeuvres complètes. Je ne suis pas adepte de poésie mais venant de la plume d'une femme, cela sera peut-être plus appréciable. J'en ai lu quelques passages avant de l'acheter et je crois que cela va me plaire ! Je vais sûrement lire les Sonnets ou les Élégies dans quelques temps, je laisserai le discours pour plus tard.




***


Mon château de l'été : le château de Combourg




Il fallait que j'en visite au moins un, ce qui est chose faite. Après la visite de Bécherel, nous avions encore du temps devant nous. Visite seulement le parc du château de Caradeuc, pas très loin de Bécherel, ne nous inspirait pas plus que cela (visiter un château est bien plus intéressant !). Nous avons donc roulé une petite demi-heure pour nous rendre à Combourg afin de visiter son château.

Ce château des XIIe et XVe siècles est une forteresse médiévale de Haute-Bretagne. Au XVIIIe siècle, il appartenait à l'écrivain et homme politique que vous connaissez sans nul doute : François-René de Chateaubriand. Le château a eu une grande importance dans la vie de celui-ci puisqu'il a déclaré dans ses célèbres Mémoires d'Outre-Tombe : "C'est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis." Le château appartient encore aujourd'hui à son descendant.




Avide de visiter les pièces de cet imposant château, j'ai été énormément déçue par la visite. On ne peut visiter que quatre pièces, ce qui est bien trop peu. Je suis restée sur ma faim en quelque sorte. Le domaine est privé mais quitte à demander de l'argent aux visiteurs, encore faut-il donner à voir ! Hormis cette déception, je suis quand même satisfaite de ce que j'ai pu apprendre, notamment sur l'écrivain Chateaubriand. Il est arrivé dans ce château à l'âge de huit ans et y a passé du temps durant son enfance et son adolescence.





Retrouvez les horaires et les tarifs sur le site du château : http://www.chateau-combourg.com



Bonnes visites pour cet été !

jeudi 18 août 2016

"Le siècle de Dieu" de Catherine Hermary-Vieille



Résumé : 

L’une voulait l’or et la gloire. 
L’autre ne demandait que l’amour de Dieu. 

  Passionnée par l’Histoire et ses destins intimes, la romancière Catherine Hermary-Vieille, prix Femina pour Le Grand Vizir de la nuit, fait revivre le règne de Louis XIV et les débuts de la Régence dans une fresque éblouissante. 
  Quand elle arrive en 1665 à Paris, Anne-Sophie n’a que seize ans mais beaucoup d’espérances. Issue de la noblesse bretonne, elle a quitté Lannion avec sa cousine Viviane pour se marier à un homme qu’elle ne connaît pas. Tandis qu’elle s’émerveille de la découverte de Paris, fréquente le salon de Melle de Scudéry et côtoie Mme de Sévigné, Viviane fait vœu de pauvreté en épousant la cause des Sœurs de la Charité et en se rapprochant de Jeanne Guyon. 
  S’inspirant de ces deux chemins opposés, la plume flamboyante de Catherine Hermary-Vieille embrasse les contradictions d’une époque d’ombres et de lumières. Des fastes de Versailles à la misère du peuple qui crie famine, de l’exil de Fouquet à la révocation de l’édit de Nantes en passant par les fabuleux portraits de Mme de Maintenon et Ninon de Lenclos, de Fénelon et de Bossuet, l’inoubliable roman du Grand Siècle.

Mon avis : <3 <3

  J'ai acheté ce livre en raison d'une référence figurant dans le résumé : "le salon de Mlle de Scudéry". Je suis passionnée par la Préciosité et autant vous dire que revivre la vie de salon de Mlle de Scudéry par l'intermédiaire d'un roman m'enchantait. L'histoire comporte ainsi de nombreuses références au salon tenu par la charmante Madeleine de Scudéry. J'ai lu ces lignes avec avidité car c'est la première fois que je lisais un roman mettant en scène les Précieuses. Ainsi, dès le début de l'histoire, on est plongé avec Anne-Sophie aux côtés des Précieuses, ainsi que de Ninon de Enclos (figure féminine que j'ai très envie d'apprendre à connaître). Catherine Hermary-Vieille s'est bien renseignée sur les Précieuses. Il est ainsi question de la fameuse carte du Tendre, des fréquentations de Madeleine de Scudéry (hormis le fait qu'il n'est pas du tout question de son frère, Georges), de ses "samedis", jour où elle tenait alors son salon. J'ai beaucoup aimé cette ambiance où l'héroïne (ou du moins une des héroïnes), Anne-Sophie, est conviée.

   Le résumé est trompeur car il n'y a pas que deux personnages principaux mais trois. Anne-Sophie est une jeune fille de seize ans qui est mariée et est ainsi contrainte de quitter sa Bretagne natale. Très vite, elle va être plus attirée par la gloire que par sa vie conjugale. Sa cousine, Viviane, s'intéresse quant à elle beaucoup à Dieu et fait preuve de charité en donnant toute son énergie pour aider les nécessiteux. Le personnage que l'on pourrait ajouter aux principaux protagonistes est Jeanne Guyon, une femme mystique et plus soucieuse de questions religieuses que de ses enfants. Je ne m'attendais pas à ce troisième personnage qui est cependant important puisqu'elle est présente tout le long du roman. Je n'ai pas trop compris ce personnage, et je ne me suis pas identifiée aux deux premières non plus. Je n'arrivais pas à me mettre dans leur peau.

   La religion est un thème très important du livre. Je conseille ce livre à ceux qui ont déjà des connaissances préalables sur la période : fin 1664-1730. En effet, l'auteure donne beaucoup d'informations sur le contexte historique et j'ai parfois l'impression qu'il y avait plus d'Histoire que d'histoire. La trame romanesque est supplantée par la période historique dont l'auteur nous donne énormément de détails. Le style est bref, Catherine Hermari-Vieille résumant en de courtes phrases les actions du récit pour laisser la place à la trame historique. Chaque chapitre concerne une année particulière et fait que l'on s'y retrouve aisément.

=> Entre les Précieuses et "Dieu", ce roman est très complet sur le plan historique, mais la trame romanesque en sort un peu diminuée.

Genre : Roman
Publié en février 2013
Pages : 357

mercredi 10 août 2016

La Préciosité et ses Précieuses

Allumez un supplément de soleil (une chandelle), installez-vous confortablement dans les commodités de la conversation (un fauteuil) et laissez-vous porter par l'histoire des Précieuses, ces femmes d'excellence...

Qu'est-ce que la Préciosité ?

La Préciosité est un phénomène socio-littéraire qui atteint sont point culminant dans les années 1650 autour d'une aristocratie lettrée, dans les cercles mondains, les salons particuliers français. Ce n'est pas vraiment un genre mais plutôt un courant qui reflète l'évolution des moeurs de la bonne société.
Cette mode s'explique par la volonté de se distinguer de la grossièreté de la cour de Henri IV et ainsi d'introduire dans le langage plus d'élégance et de pureté. Les précieuses voulurent imposer l'élégance dans le costume, la conversation, le raffinement des sentiments et dans l'ambition féminine de participer aux manifestations littéraires et d'avoir une activité critique.


Une soirée chez madame Geoffrin, Gabriel Lemonnier


Les lieux précieux

C'est dans les salons tenus par des femmes de l'aristocratie parisienne qu'éclot la préciosité. Il existe deux centres marqués par cette galanterie : l'hôtel de Rambouillet et le salon de Mademoiselle de Scudéry.

L'hôtel de Rambouillet


Catherine de Vivonne, marquise de Rambouillet


L'hôtel de Rambouillet est actif dans les années 1630-1640 mais la Fronde lui porte un coup fâcheux. Le salon se tenait sous la houlette de Catherine de Vivonne (1588-1655) qui portait le pseudonyme d'Arthénice (anagramme de son prénom) et que l'on se plaisait à surnommer "l'incomparable Arthénice". Dans ce salon figure toute l'aristocratie cultivée mais on accueille aussi des hommes de lettres qui ne sont pas forcément de l'aristocratie, comme le célèbre Vincent Voiture. On y voit donc toutes les célébrités de l'époque : Malherbe, Racan, Jean-Louis Guez de Balzac, Vaugelas, Patru, Pierre Corneille, Rotrou, Saint-Évremond... et des femmes telles que Julie d'Angennes, Mlle Paulet, Mme de Sablé, Mme de La Suze...
On s'occupe par des plaisanteries, des jeux de société et des divertissements littéraires. Cet hôtel est resté célèbre pour La Guirlande de Julie (1790), une oeuvre écrite à plusieurs mains. Montausier faisait la cour à Julie d'Angennes, la fille de la marquise de Rambouillet, et il a demandé à chacun d'écrire un poème sur elle. Georges Scudéry, Desmarets de Saint-Sorlin et Jean Chapelain entre autres, y participeront.

Le salon de Madeleine de Scudéry

Madeleine de Scudéry


La seconde génération du courant précieux fera preuve de plus d'ambition. Le salon de Madeleine de Scudéry (1607-1701), plus littéraire que mondain, est celui d'un réel écrivain : ses romans sont publiés sous le nom de son frère Georges mais elle inaugure la tradition des femmes de lettres émancipées. Ainsi, elle est l'auteur d'Artamène ou  le Grand Cyrus (1649-1653, disponible chez GF) et de Clélie, histoire romaine (1654-1660, disponible chez Folio). Son salon devient une référence entre 1653 et 1660. Ses "samedis" sont très courus. Madeleine de Scudéry obtient ainsi une pension de Mazarin et l'amitié de futurs grands écrivains, tels que La Rochefoucauld, Mme de Sévigné et Mme de Lafayette. Ce salon est moins fermé que l'hôtel de Rambouillet et s'étend à Paris et en province. 


Dans les salons précieux

Somaize, dans son Grand dictionnaire des Précieuses (1661), fait du salon un des piliers de la préciosité. La conversation mondaine va alors supplanter la conversation masculine entre érudits. Rappellons que les femmes n'ont pas étudié les Anciens au collège comme les hommes, et vont ainsi privilégier la conversation à l'érudition et à la rhétorique. Elles fondent ainsi une forme de culture centrée sur la poésie et le roman. La culture précieuse se fonde sur l'oralité, se distinguant ainsi d'une culture livresque et scolaire.
Les activités des Précieuses sont diverses : vers, jeux de société, débats sur la psychologie amoureuse ou la littérature, ainsi que cultiver le raffinement aussi bien dans le langage que dans les moeurs. On y fait aussi beaucoup de poésie dans des genres à la mode : l'impromptu, l'épître en vers, l'élégie, le sonnet, le madrigal (petit poème spitiruel à sujet galant), les billets plaisants, la maxime, l'épigramme ou le blason. Le sujet principal de ces écrits est l'amour, respectueux des convenances. On lit aussi certains soirs des romans tels que L'Astrée d'Honoré d'Urfé ou Le Grand Cyrus et la Clélie de Madeleine de Scudéry.
Il y eu les salons mais aussi les ruelles, un espace laissé entre le lit et le mur, où se tiennent les amis intimes de la dame qui reçoit dans sa chambre, allongée dans son lit.

La Carte du Tendre


Véritable géographie de l'amour, la Carte du Tendre présente les différentes étapes d'un parcours amoureux idéal : les rivières "l'Estime", et la "Reconnaissance", conduisent à la "Tendresse" après avoir traversé les villages de "Jolis-vers", "Billet-galant" et "Billet-doux". Laissez-vous promener !

Les critiques

Les Précieuses s'attirèrent les railleries de leurs contemporains par leur excès. Elles furent la cible de satires et raillées pour leur jargon compliqué, l'affectation de leurs manières et leur refus de l'amour sensuel.
Le langage recherché et parfois ampoulé a été remis en cause par Somaize ou encore Molière qui critiqua les bourgeoises ayant copié les Précieuses dans sa pièce Les Précieuses ridicules de 1659. Le mot "précieuse" fut alors pris péjorativement et encore aujourd'hui on s'en sert pour désigner une personne affectée dans son air, dans ses manières et surtout dans son langage.
Il existe des débats sur cette catégorie littéraire car pour certains elle est nulle et non avenue. Ainsi, par exemple, Alain Viala préfère parler de "galanterie". La Préciosité n'est pas une catégorie universellement reconnue.

Un héritage précieux

Ces réunions eurent une importance capitale pour la formation du goût et de l'esprit français et la constitution de l'idéal classique. La préciosité est restée un idéal que recherchèrent des écrivains tels que Mallarmé, Proust, Giraudoux ou encore Paul Valéry.


Madame de Montespan (1640-1707)
Elle fréquenta les salons précieux dans sa jeunesse



Pour en savoir plus :



Vous pouvez aussi écouter cette émission sur France Inter : http://www.franceinter.fr/emission-les-femmes-toute-une-histoire-les-femmes-et-la-litterature-des-precieuses-aux-ecrivaines-d-.


-> Dans un prochain article, je vous parlerai... vocabulaire précieux !


Par Mandarine, une Précieuse d'aujourd'hui

jeudi 4 août 2016

Sir William Shakespeare

Tout comme Molière, William Shakespeare (décédé en 1616) fait partie de ces dramaturges dont j'ai envie de lire et de voir toute l'oeuvre. J'admire sa plume et j'ai très envie de découvrir toutes les pièces de théâtre qu'il a écrit, même les moins connues. On ne sait pas tout de sa vie mais voici un condensé ci-dessous sous dorme d'infographie, j'espère que cela vous plaira !





Ayant envie de voir ce que le cinéma avait pu faire de Shakespeare, je me suis penchée notamment sur le film Shakespeare in love.


Ce film est peut-être si célèbre que ce n'est pas la peine que je vous en parle. Pourtant, je vais le faire. Je vais vous donner mes impressions sur ce qui n'est pas une biographie. En effet, il s'agit plutôt d'une comédie dramatique qui s'inspire de la vie de Shakespeare pour laquelle il y a des parts d'ombre, ce qui attise l'imagination des scénaristes, ici celle de Marc Norman et Tom Stoppard.
Le film a l'avantage de nous immiscer dans l'époque de Shakespeare et notamment du théâtre : Shakespeare est montré étant sous la pression de devoir écrire une pièce à tout prix. Sa pièce n'est même pas achevée qu'on le rémunère déjà. L'écriture à la plume me fait rêver, j'adore le son de la plume sur le papier et cela fait si authentique ! Par ailleurs, j'ai tout particulièrement aimé le rôle de la reine Elisabeth I, interprété par Judi Dench. Il lui va aussi bien physiquement que dans les paroles.
=> Si ce film n'est qu'une invention sur la vie de Shakespeare, il a l'avantage de nous imprégner de son époque et, surtout, de nous divertir !


Ma dernière lecture du dramaturge était Antoine et Cléopâtre, une pièce de théâtre datant de 1607



   On ne présente plus ce couple d'amoureux très connu. Pourtant, je me rends compte, en creusant le sujet, que je connais peu leur histoire ainsi que la vérité sur la vie de Cléopâtre. C'est pourquoi j'ai décidé de voir un film très connu, le fameux Cléopâtre de Joseph Leo Wankiwiesz. Un film monumental, ça oui. Tant par son coût - il est l'un des films le plus cher de l'histoire du cinéma - et monumental aussi par son décor et par sa durée (ce qui ne devrait pas compter mais un peu quand même, quatre heures en tout).


   Au début du film, je me redisais à quel point je déteste les films historiques car, justement, il font toujours trop "cinéma". Tout semble faux, rien n'est sale, tout brille... J'ai eu une belle surprise en découvrant que j'avais beaucoup de plaisir à suivre cette histoire antique, scénarisée par Joseph L. Wankiwiesz lui-même avec Ranald MacDougall et Sidney Buchman. 
Les décors, pour leur part, sont fabuleux - bien que très propres - et amènent facilement au dépaysement. D'entrée de jeu - ou de film plutôt - le son est donné : une musique digne de l'Égypte antique sur un fond noir avant que n'apparaissent quelques temps après, enfin, le générique.
Pour ce qui est de l'Histoire, je dois avouer que cela n'a pas été d'une limpidité absolue. Je n'ai jamais étudié cette période dans mes cours d'histoire universitaires - le dernier cours sur l'Égypte antique devant remonter à l'époque où j'étais en cinquième, ce qui est lointain - donc j'ai eu beaucoup de mal à suivre la trame historique. Pour être sûre de ne pas avoir été "trompée" par le film, il faudra que je me renseigne sur Cléopâtre avec des biographies. Au final, je me suis dit que peu importe, les films historiques relatant peu souvent toute la vérité, et je me suis donc laissée porter par les belles images qui défilaient sous mes yeux.

=> Un magnifique film qui m'a enchanté et emmené si loin dans le temps et dans l'espace... un monument classique à voir à tout prix !



 Article en collaboration avec Stampaprint