dimanche 8 novembre 2020

"L'affaire Prothero" d'Agatha Christie


Titre original : The Murder at the Vicarage


 

Mon avis : <3

  Je ne sais pas vous mais, pour moi, la saison automnale est toujours le moment que je préfère pour lire des romans policiers ! Je voulais me lancer dans le tome 2 des enquêtes du cher Hercule Poirot mais ne l'ayant pas, je me suis dit que c'était l'occasion idéale pour rencontrer la célèbre Miss Marple, autre héroïne phare d'Agatha Christie. Je peux d'ores et déjà vous écrire que je suis très déçue par la place accordée à cette enquêtrice dans l'histoire...

Le colonel Protheroe est retrouvé mort dans le bureau du pasteur Clément. Un crime n'avait pas été commis dans le petit village de Saint Mary Mead depuis quinze ans alors le petite village est en émoi ! Et bien des personnes pourraient être soupçonnées du crime, comme sa femme ou l'amant de celle-ci, le peintre Lawrence...

Le récit nous est raconté par le pasteur Clément en personne, ce qui m'a fortement étonnée car je m'attendais à ce que ce soit fait plutôt par Miss Marple. Pour en venir à celle-ci, je trouve qu'elle a une place de très second rang. C'est le pasteur qui mène véritablement l'enquête, en étant très proche des policiers en charge de l'affaire. Même le peintre un temps soupçonné en vient à enquêter (certes, sous recommandation de Miss Marple). La vieille dame n'est pas au premier plan et je trouve cela vraiment dommage, en plus elle qui voit tout ce qu'il se passe dans le village est donc la plus à même de tout savoir !

Suivre la résolution de l'enquête n'en reste pas moins assez captivant. Il m'a fallu seulement quelques jours pour venir à bout du récit.

=> Pour le premier tome avec l'héroïne Miss Marple, je m'attendais à ce qu'elle soit davantage présente. Ce premier tome ne montre pas l'héroïne comme enquêtrice principale alors peut-il qu'il ne présage que la suite. En tout cas, je l'espère et préfère m'en remettre au tome suivant pour un avis définitif. En dépit de ça, L'affaire Protheroe est une enquête qui se lit très bien.


Résumé : Quand on découvre le colonel Protheroe tué d'une balle dans la tête dans le bureau du presbytère, le pasteur a sans doute déjà une idée sur l'identité possible de l'assassin ou, en tout cas, sur un mobile vraisemblable. N'assiste-t-il pas au thé hebdomadaire de sa femme, où s'échangent potins et cancans ?



Genre : roman policier
Publié en 1930
Pages : 253
Britannique

mercredi 14 octobre 2020

"La Mystérieuse affaire de Styles" d'Agatha Christie


Titre original : The Mysterious affair of Styles





Pourquoi j'ai choisi de lire ce livre ? Si vous me suivez sur Facebook, vous savez que je suis fan du  feuilleton diffusé sur M6 Aurora Teagarden, une bibliothécaire qui aime jouer à la détective à ses heures perdues. C'est, à mon avis, ce qui m'a donné envie de me plonger dans un roman policier. Je n'en lis jamais alors il était grand temps de me plonger (enfin) dans un univers que je ne connais pas du tout.

Mon avis : <3

  Arthur Hastings séjourne dans la demeure de ses amis, les Cavendish. Mrs Cavendish vient de se remarier à un homme plus jeune qu'elle, Alfred Inglethorp. Mais cette femme meurt empoisonnée et les soupçons pèsent alors sur tous les résidents de Styles. Je n'y connais rien en roman policier mais l'histoire m'a paru assez simple. Il s'agit ni plus ni moins d'un empoisonnement et l'histoire manque donc d'originalité à mon goût. Mais je remets aussi cet ouvrage dans son contexte car ce livre date tout de même de 1920 et a dû être fondateur pour le roman policier ! D'ailleurs, désormais, lorsque je lis des oeuvres d'Anne Perry, je ne peux m'empêcher de penser à Agatha Christie...

Pour le premier tome de la série Hercule Poirot, je m'attendais également à voir ce personnage au premier plan mais le narrateur de l'histoire est le jeune Arthur Hastings, qui aspire lui aussi à devenir détective (mais il ne fait pas vraiment le poids face à la "méthode" de Hercule...). Du coup l'histoire m'a fait penser à un jeu de ping-pong, entre les suppositions de Hastings et celles de Hercule et entre les hypothèses de Hercule même car plusieurs personnes sont soupçonnées avant le rassemblement final où Hercule explique comment s'est déroulé le crime et, surtout, qui l'a commis. Mon objectif de tenter de découvrir le coupable au fil de ma lecture s'est avéré impossible car Hercule mène l'enquête comme il le souhaite et dévoile rarement ce qu'il pense, malgré le fait que Hastings l'interroge sans cesse...

=> Je dois avouer que je m'attendais à être plus intriguée par l'histoire, c'est donc une petite déception. La résolution du crime de La Mystérieuse affaire de Styles est finalement celle à laquelle on s'attendrait... Mais je souhaite tout de même lire les tomes suivants car je suis sûre que j'aurai de bonnes surprises. Enfin, je l'espère !!


Résumé : Pendant la Première Guerre mondiale, Arthur Hastings, rapatrié en Angleterre, est invité dans la demeure de Styles Court (ou Styles en version abrégée) par son ami John Cavendish, qui lui apprend que sa mère s'est remariée avec un homme beaucoup plus jeune, le mystérieux Alfred Inglethorp. À Styles, tout le monde a l'air de le détester. Sauf évidemment Mrs Inglethorp. Plus tard, Emily Inglethorp est empoisonnée et les soupçons pèsent sur Alfred Inglethorp. Hercule Poirot, ancien Inspecteur de Police Belge, qui est aussi au village de Styles Saint-Mary, est invité par Hastings à résoudre cette affaire. Apparemment, Poirot pense qu' Alfred Inglethorp n'est pas l'assassin et il essaye de le disculper. Mais Poirot a-t-il une idée derrière la tête?...


Genre : Roman
Publié en 1920
Pages : 250
Britannique

jeudi 3 septembre 2020

"Une si belle image" de Katherine Pancol


Elle n'avait rien d'une Marie-Antoinette-à-la-ferme et prenait très au sérieux son nouveau métier. Il s'est vite trouvé qu'elle aimait travailler sur les manuscrits et les mettre au point. Elle avait l'oeil pour ça et bossait dur. Lorsque chacun l'eut compris, elle s'est un peu détendue. Il était cependant difficile de s'habituer à croiser une couverture de magazine aussi souvent dans les couloirs.

Résumé : 
Jackie, c'est l'histoire de toutes les femmes. 
Elle nous ressemble terriblement, 
mais n'a jamais voulu qu'on le devine. 
Elle était beaucoup trop fière. 
Alors elle est devenue un personnage de roman. 
Pour mieux nous égarer, pour mieux nous épater. 
Elle a jeté de la poudre de perlimpinpin aux yeux du monde entier. 
Elle a dissimulé ses fragilités, ses mystères, et a construit son propre mythe. 

C'est ce roman d'une vie que Katherine Pancol nous raconte dans Une si belle image.

Mon avis : <3 <3

Pourquoi avoir choisi de lire ce livre ? En espérant enfin connaître la vie de Jacqueline, alias Jackie, Kennedy ! C'est désormais chose faite après cette lecture. Le livre est à la fois une biographie et une fiction car il y a beaucoup de détails et en même temps l'auteur se permet de proposer quelques hypothèses. En effet, on n'a pas toujours su ce qui se cachait derrière...

Nous, grandes lectrices que nous sommes, ne dirons pas le contraire : on lit pour se mettre dans la peau des personnages. Ici, je prenais ce livre à la fois comme une biographie et une fiction, mais à aucun moment je n'ai souhaité me mettre dans la peau de Jackie. De son enfance où elle subit le divorce de ses parents à l'échec de son deuxième mariage, je n'aurai pas voulu être à sa place. Pourtant, elle était belle, intelligente, argentée, et a épousé un homme très convoité : John Fitzgerald Kennedy. En se mariant à cet homme, elle a tenté de donner "une si belle image", mais la réalité était en fait toute autre...

Katherine Pancol parle beaucoup de l'intériorité pour essayer de nous mener au plus près de Jackie. Cette dernière a très mal vécu le divorce de ses parents, qui avaient tous deux un mode de vie bien distinct. Elle s'est mariée à JFK mais celui-ci n'était qu'un homme ouvertement volage et son second mariage avec Aristote Onasis n'a pas été le repos qu'elle aurait pu attendre. Un troisième homme, le dernier, Maurice Tempelsman, partagera quatorze ans de sa vie avec elle mais il était marié et sa femme refusait le divorce. Le livre permet ainsi d'en apprendre beaucoup sur elle, avec des détails et des anecdotes.

=> Un joli livre sur l'histoire tragique d'une femme. Si cette figure vous intéresse, lisez ce livre !


Être star ou ne pas l'être. Cette ambiguïté va poursuivre Jackie toute sa vie. Elle fait tout pour être regardée, remarquée, appréciée. Quand elle entre dans une pièce, on ne voit qu'elle. Elle le sait. Dans ses "moments paillettes", elle ne doute de rien, elle s'aime enfin, le regard des autres la rassure. Et puis, brusquement, c'est la panique, elle n'a envie que d'une chose : que les douze coups de minuit retentissent, qu'elle retrouve ses haillons et sa citrouille et puisse s'enfuir le plus loin possible. Elle passera sa vie sur scène en rêvant d'être machiniste.


Elle veut tout contrôler pour ne jamais souffrir. Les livres, les études sont moins dangereux. Elle sait qu'elle et intelligente et qu'elle domine son sujet. Elle rêve, d'ailleurs, d'être une nouvelle Mme Récamier ou Mme de Maintenon, d'avoir un salon où elle recevrait aussi bien les prix Nobel que des champions de natation. Tout l'intéresse.



Genre : Roman
Publié à l'origine en 1994
Pages : 248
Français

mercredi 10 juin 2020

"Son Espionne royale et le mystère bavarois" de Rhys Bowen






Mon avis : <3 <3

  Quel plaisir de retrouver Lady Victoria Georgiana, fille du duc de Glen Garry et Rannoch ! Cette 34e personne sur la liste de succession au trône d'Angleterre défie toutes les apparences : loin de rouler sur l'or, elle est forcée de TRAVAILLER (un comble pour une personne appartenant à la famille royale !). Ô, rien de bien compliqué non plus : elle ouvre les maisons des aristocrates avant que ceux-ci ne reviennent séjourner dans leur demeure. Et forcément, comme elle fait aussi partie du milieu de la haute, elle risque à chaque fois de tomber nez à nez avec ses pairs... C'est cette ambivalence que je trouve intéressante dans son personnage. Et cette héroïne indépendante est aussi bien amusante !

Pourtant, sa vie n'est pas de tout repos. La reine en personne demande à Georgie d'héberger la princesse Hannelore de Bavière dans sa demeure et faire en sorte que celle-ci et le prince de Galles tombent amoureux, ou du moins se marient. Ce dernier est toujours entichée de son Américaine mariée et c'est ce qui déplaît fortement à la reine. Et pour ne rien arranger au fait d'être chaperon, Georgie est témoin de plusieurs meurtres en très peu de temps...

J'ai émis ici plus de réserve par rapport à l'enquête que dans le premier opus. Je suis loin de m'être ennuyée - l'histoire de l'installation de la princesse Hannelore chez Georgie est distrayante - mais l'enquête démarre malheureusement très très tard dans le récit. De plus, Georgie refuse dans un premier temps de mener l'enquête... C'est dommage car on sait qu'on lit un roman policier et le but est précisément que ce soit la Lady qui mette la main à la pâte ! Ce n'est peut-être qu'une stratégie de la part de Georgie pour faire désirer ses talents d'enquêtrice... Quoi qu'il en soit, c'est toujours autant amusant de la suivre dans ses péripéties !

=> Son Espionne royale nous emmène cette fois-ci encore dans une enquête plaisante où les indices semés au fil des pages permettent au lecteur de mener, lui aussi, ses propres déductions... Un deuxième opus non pourvu d'humour !



Résumé : Sa deuxième mission royale : baby-sitter une princesse bavaroise. 
Londres, 1932.
La reine a confié à Georgie une nouvelle mission délicate : elle doit héberger la princesse Hannelore de Bavière et jouer les entremetteuses entre elle et le prince de Galles dans l'espoir que ce dernier se détourne enfin de son amante américaine.
Mais entre la propension d'Hanni à séduire tout ce qui porte une moustache, son langage de charretier et sa fâcheuse tendance au vol à l'étalage, Georgie a déjà fort à faire. Et comme si tout cela ne suffisait pas, la princesse bavaroise se retrouve mêlée à un meurtre... Pour éviter un scandale diplomatique, Georgie va devoir remettre sa casquette de détective amateur et se résoudre à démasquer le véritable coupable.


Genre : Roman policier
Publié en 2019
Pages : 368
Britannique



Lecture en partenariat avec Robert Laffont

mardi 21 avril 2020

"La lionne : un portrait de Karen Blixen" d'Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg




"C'est ainsi que Tanne trouva dans les livres des esprits à sa hauteur. Les livres furent ses véritables professeurs et les lectures devinrent un matériau autobiographique au même titre que les événements et les rencontres les plus réels [...] Pour Tanne, les livres étaient des armes contre 'enfermement intellectuel, mais cela ne suffisant pas à satisfaire sa conception de l'existence. Elle voulait vivre pleinement sa vie, une vie réelle."

Mon avis : <3 <3

  Mais qui est donc Karen Blixen ? J'ai entendu son nom pour la première fois lorsque je suis tombée sur un podcast sur elle mais je n'avais pas fait plus de recherches sur elle après cela. Je me suis donc dit que le meilleur moyen de la connaître davantage était de lire cette bande dessinée qui en dresse un portrait.

J'insiste sur le "un" car l'autrice a fait le choix, particulier, d'y intégrer des figures mystiques. Alors que je pensais en ouvrant ce livre ne lire qu'une simple biographie, on se retrouve le jour de la naissance de Karen parmi ses sept "fées". Comprenez Nietzsche, Satan, un lion, une cigogne, l'Imagination, un Africain et... William Shakespeare.

Ces personnages interviennent à différents endroits de la narration de la vie de Karen Blixen. Et quelle vie ! Comme son père, elle ne voulait pas d'une vie bourgeoise mais de grands espaces et de liberté.

Pour l'époque, c'était une rebelle. Elle se marie pourtant à Bror Blixen-Finecke, qui lui avait promis de partir en Afrique en échange. Elle y vécut des années très heureuses dans une ferme, avant de divorcer et de devoir retourner au Danemark, où elle se mettra à l'écriture. Si j'étais sceptique au départ sur les figures mystiques, je trouve qu'elles apportent vraiment un plus à l'histoire et complètent très bien la bande dessinée, qui permet au mieux de savoir qui était cette femme éprise de liberté. On a ainsi accès à ses rêves, à ses doutes...

Le récit est captivant le dessin est apaisant. Anne-Caroline Pandolfo a le mérite d'avoir inséré des citations de Karen dans les bulles, ce qui nous fait sentir au plus proche de l'autrice.

=> Cette bande dessinée est une sorte d'autobiographie mais en beaucoup plus agréable à lire... Je vous recommande cet ouvrage si vous avez envie d'en savoir plus sur l'aventurière Karen Blixen. Pour ma part, maintenant que je sais qui elle est, j'aimerais lire ce qu'elle a écrit.


Résumé : Ce livre raconte la vie, ou plutôt les vies, de la baronne Karen von Blixen, l’auteure du célébrissime "La Ferme africaine" ("Out of Africa"). On la suit depuis son enfance auprès d’un père adoré mais absent, aventurier jamais rassasié – qui se suicidera alors qu’elle n’est encore qu’adolescente – et d’une mère corsetée dans le Danemark du début du XXe siècle. 
Pour s’arracher à un destin tout tracé, ennuyeux et bourgeois, Karen accepte d’épouser le Baron Bror Blixen qui lui propose un destin à sa hauteur : prendre la tête d’une plantation de café dans l’actuel Kenya. Il lui offrira aussi, comme autre cadeau de mariage, la syphilis… Tout de suite, entre elle et le Kenya, ce sera le coup de foudre. Elle y vivra son grand amour africain, avec un pilote de l’armée de l’air britannique, Denys Finch Hatton, aventurier qui n’est pas sans lui rappeler son père…


Genre : Bande dessinée
Publié en 2015
Pages : 197
Français

samedi 18 avril 2020

Spellman & associés (tome 1 de la saga Les Spellman) de Lisa Lutz

Titre original : The Spellman Files (2007)




Mon avis : <3 <3

  Peut-on éclater de rire lorsqu'on lit un livre ? Je n'en aurais pas donné ma main à couper, jusqu'à cette lecture. J'ai croisé ce livre pendant des années dans des rayons avant d'en venir enfin à l'acheter et à m'y plonger ces derniers jours. 

Les pages se sont succédées les unes après les autres parce que j'ai clairement été emballée par le récit. Pourtant, j'avais imaginé ce récit autrement. Je m'attendais à ce que l'on suive Izzy dans l'une de ses enquêtes et que la famille Spellman - considérée comme particulière - ne serait présente qu'en "toile de fond". En vérité, c'est plutôt l'inverse. Revenons au commencement. 

Les Spellman sont tous - ou presque - des détectives privés. Il y a les parents, Albert et Olivia. Leur fille Izzy travaille dans leur agence depuis l'âge de 12 ans et la dernière, Rae, ne dérogera pas à au destin familial. Sans oublier l'oncle Ray, un peu trop porté sur la boisson et qui, pour ne rien arranger, rejoint le domicile familial afin de fuir la solitude. Il n'y a que le fils aîné de la fratrie, David, qui a préféré s'éloigner des recherches, des surveillances et des poursuites. 

L'histoire de cette famille foldingue occupe la majeure partie de l'histoire. Je me suis beaucoup amusée de l'hystérie de chacun. J'ai bien aimé le personnage d'Izzy parce que ce n'est pas le personnage à la vie parfaite, celle d'une détective privée qui aurait un mode de vie convenable et dont la mission serait de faire le bien. Elle boit et plus, enchaîne les hommes sans trouver le bon et possède un ton sarcastique fantastique afin de nous raconter son histoire. Cela fait du bien de voir une héroïne aussi libre, qui ne fait que ce qu'elle a envie et loin des carcans habituels de perfection imposés aux femmes !

Même si j'ai bien aimé cette famille à nulle autre pareille, je dois bien avouer qu'à force, j'ai pu trouver ça assez lourd parce qu'en parallèle il y a aussi des enquêtes et qu'on a très envie d'avancer dans la résolution de celles-ci... Je me suis plu à tenter de venir aussi à bout des affaires en cours.

=> Ce roman oscille entre suspens et humour. Je n'ai pas tellement envie de vous en dire plus : lisez-le et vous verrez par vous-même !


Résumé : Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n'est plus excitant que d'espionner, filer, faire chanter... les autres Spellman de préférence. 


Genre : Roman policier
Publié en 2007
Pages : 445
Britannique

samedi 7 mars 2020

"Son Espionne royale mène l'enquête" de Rhys Bowen




Mon avis : <3 <3

   J'ai ri dès les premières pages ! Cela m'arrive rarement de le faire, tout comme sourire, tout au long d'une lecture, ce fut néanmoins le cas avec Son Espionne royale. J'ai voulu demander un partenariat pour ce livre car la couverture - avec son côté vintage - m'a immédiatement attirée et j'avais très envie de découvrir le personnage principal et l'enquête. Alors entrons sans plus tarder dans le vif du sujet !

Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannonch quitte son Écosse natale, en espérant s'amuser plus follement à Londres. C'est alors que la Reine la convoque pour lui confier une mission des plus surprenantes : espionner la nouvelle amoureuse de son fils, le prince de Galles. Georgie aurait pu être préoccupée par cette activité si elle n'avait pas retrouvé un cadavre dans sa baignoire. Elle échappe de peu à la liste des suspects, mais ce n'est pas le cas de son empoté de frère, Binky. Georgie se lance alors à ses risques et périls dans une enquête pour tenter de protéger sa famille.

Je ne suis pas vraiment une amatrice de romans policiers mais je commence à m'y mettre peu à peu. Je ne raffole pas des histoires particulièrement morbides donc mes choix se portent toujours sur des policiers où je sais que l'intrigue ne sera pas trop terrifiante, comme la série Aurora Teagarden de Charlaine Harris. Son Espionne royale fait donc partie de la catégorie des romans noirs que je peux lire sans trop flipper ! Il n'en a pas moins émané beaucoup de mystères et j'ai pris un malin plaisir à enquêter moi-même au fur et à mesure que je tournais les pages (et je peux d'ores et déjà vous dire que j'ai réussi à trouver le bon coupable !). Le suspense n'arrive pas toute de suite car il y a d'abord l'installation de Lady Georgiana à Londres, lorsqu'elle rend visite à la reine... Mais j'ai bien eu quelques sueurs froides !

J'ai apprécié le personnage de Lady Georgiana parce qu'en plus d'être amusante, elle est très courageuse ! Son frère lui a coupé ses rentes alors elle se retrouve à devoir se gérer financièrement à 21 ans... sans jamais avoir travaillé de sa vie. Elle est indépendante et veut un mariage d'amour. Et on ne va pas se mentir : j'ai adoré être immergée dans un univers royal. Ce qui me paraît très original est le fait que beaucoup de ceux qui avaient autrefois de l'argent sont pour beaucoup d'entre eux ruinés et se retrouvent donc dans la même situation que notre chère Lady.

Les répliques des personnages sont également particulièrement croustillantes. J'ai notamment adoré les piques entre la mère de Georgie et une certaine Mme Simpson... Il y a aussi d'autres personnages attachants, comme le grand-père roturier ou son amie Belinda.

=> Le premier tome de la série Son Espionne royale mêle à la fois espionnage et enquête dans un récit qui ne manque pas d'humour. Après avoir passé un si bon moment de lecture, je peux d'ores et déjà vous dire que je devrais me plonger d'ici peu dans le tome 2, Son Espionne royale et le mystère bavarois !



Résumé : Sa première mission royale : espionner le prince de Galles. Londres, 1932. Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, est complètement fauchée depuis que son demi-frère lui a coupé les vivres. Et voilà qu'en plus ce dernier veut la marier à un prince roumain ! Georgie, qui refuse qu'on lui dicte sa vie, s'enfuit à Londres pour échapper à cette funeste promesse de mariage : elle va devoir apprendre à se débrouiller par elle-même. Mais le lendemain de son arrivée dans la capitale, la reine la convoque à Buckingham pour la charger d'une mission pour le moins insolite : espionner son fils, le prince de Galles, qui fricote avec une certaine Américaine...



Genre : Roman policier
Publié en 2019
Pages : 337
Britannique



Lecture en partenariat avec Robert Laffont

jeudi 13 février 2020

"Gérard : cinq années dans les pattes de Depardieu" de Mathieu Sapin



Mon avis : <3 

  Je suis tombée par hasard sur ce livre à la bibliothèque. Mathieu Sapin ne m'est pas inconnu : j'ai déjà lu son ouvrage Le Château, consacré au palais de l'Elysée. Je me suis donc dit que cette lecture était une manière d'avoir un regard sur le cinéma mais d'une autre manière et de découvrir qui est Gérard Depardieu.

L'acteur est controversé pour plusieurs raisons, comme pour son amitié avec Vladimir Poutine (que ce livre évoque). Le livre a été réalisé avec beaucoup de sincérité, on a l'impression que Mathieu Sapin ne fait que remettre ce qu'il a entendu et vu, sans qu'il n'y ait eu de relecture derrière, ni de censure.  Il y a des détails sur la vie quotidienne de Mathieu Sapin, du coup on apprend à connaître l'auteur et à l'apprécier. Gérard Depardieu, si je ne cautionne aucunement son attitude envers les femmes, a le mérite de dire les choses simplement et comme il les pense. Gérard Depardieu est une sommité du cinéma français, Mathieu Sapin le dit d'ailleurs plus connu à l'étranger que Johnny Hallyday (ce que j'ai du mal à croire...).

Comme Mathieu Sapin est sincère, il évoque même le processus de réalisation de la bande dessinée. Les rencontres avec l'acteur s'échelonnent de 2012 à 2016 et rien n'était gagné pour réaliser l'ouvrage à la base. Cinq ans c'est long et c'est donc aussi beaucoup de travail (Mathieu Sapin a travaillé sur Campagne présidentielle entre-temps).

=> Une bande dessinée qui parle de Gérard Depardieu mais sans être intrusive sur sa vie privée. Réalisée avec beaucoup de sincérité, elle nous permet d'apprendre à connaître l'acteur et aussi à l'apprécier...



Résumé : Mathieu Sapin rencontre Gérard Depardieu en 2012. Il l'accompagne en Azerbaïdjan à l'occasion du tournage, pour Arte, d'un documentaire sur les traces d'Alexandre Dumas. Une relation unique se noue entre les deux artistes. Dès lors, Gérard Depardieu va inviter Mathieu Sapin à partager son univers, ses pensées (philosophiques ou triviales), ses coups de gueule, que ce soit lors de tournages, au Portugal ou aux quatre coins de l'Europe, d'un voyage exceptionnel en Russie ou, tout simplement, d'un repas dans la cuisine de son hôtel particulier parisien.


Genre : Bande dessinée
Publié en 2017
Pages : 160
Français