Titre original : My Cousin Rachel
" Vous voulez dire, fis-je, qu'il attendait trop de vous ? Qu'il vous avait mise sur une espèce de piédestal ?
- Non, dit-elle. J'aurais accepté avec plaisir un piédestal après ma vie agitée. Une auréole est une belle chose, à condition qu'on puisse l'ôter de temps en temps et devenir humaine.
Résumé : Philip, sans la connaître, déteste cette femme que son cousin Ambroise, avec lequel il a toujours vécu étroitement uni dans leur beau domaine de Cornouailles, a épousée soudainement pendant un séjour en Italie. Quand Ambroise lui écrira qu'il soupçonne sa femme de vouloir l'empoisonner, Philip le croira d'emblée. Ambroise mort, il jure de le venger. Sa cousine, cependant, n'a rien de la femme qu'imagine Philip. Il ne tarde pas à s'éprendre d'elle, à bâtir follement un plan d'avenir pour finir par buter sur une réalité de cauchemar. Ce don du suspense psychologique, que le nombreux public de la célèbre romancière anglaise lui reconnaît dans chacune de ses oeuvres, est particulièrement présent dans Ma cousine Rachel.
Mon avis : <3 <3
L'ambiance de Ma Cousine Rachel m'a beaucoup rappelé Rebecca. Philip est un orphelin de vingt-quatre ans qui a été élevé par son cousin Ambroise. Celui-ci part un jour en Italie et se marie à sa cousine, Rachel. Philip ne le reverra alors pas de sitôt. Puis, un jour, il va finir par rencontrer Rachel. Pensant qu'il la détestera, il en sera pourtant tout autrement... J'ai retrouvé cette atmosphère qui semble propre aux écrits de Daphné du Maurier : du mystère (qui est vraiment Rachel ? Que s'est-il passé entre Ambroise et elle ?), du suspense (que va-t-on découvrir ?) et un domaine comme Manderley, où règne un climat froid et le silence.
Le récit est à la première personne - c'est Philip le narrateur - on ne sait donc que ce qu'il apprend au fur et à mesure. Daphné du Maurier est d'une telle subtilité. Elle ne dit pas : "il y a une vérité dans cette histoire" mais au contraire, tout se fait très ingénieusement, jusqu'à la fin qui m'a quelque peu posée problème puisque je me suis beaucoup interrogée sur le sens (qui a fait quoi ? Si vous voulez qu'on en parle ensemble, pas de problème, car il y a au moins deux significations possibles à cette fin d'histoire). L'écriture est toujours un plaisir, d'autant plus que l'auteure insère beaucoup de dialogues dans son récit, une forme d'écriture que j'adore tout particulièrement.
Ce roman nous fait voyager, entre les Cornouailles et l'Italie. J'ai aimé partir en Italie aux côtés de Philip, où il apprendra pourtant une nouvelle tragique. Le domaine des Cornouailles donne tellement envie d'y être, et, en même temps, tout ce qui s'y passe n'est pas très heureux. En tout cas, je n'ai eu aucun mal à m'imaginer le boudoir de Rachel, pièce qui me fait tellement rêver !
=> Encore un beau roman de la talentueuse Daphné du Maurier, qui vous fera palpiter entre les Cornouailles et l'Italie et un mystère à éclaircir !
Le récit est à la première personne - c'est Philip le narrateur - on ne sait donc que ce qu'il apprend au fur et à mesure. Daphné du Maurier est d'une telle subtilité. Elle ne dit pas : "il y a une vérité dans cette histoire" mais au contraire, tout se fait très ingénieusement, jusqu'à la fin qui m'a quelque peu posée problème puisque je me suis beaucoup interrogée sur le sens (qui a fait quoi ? Si vous voulez qu'on en parle ensemble, pas de problème, car il y a au moins deux significations possibles à cette fin d'histoire). L'écriture est toujours un plaisir, d'autant plus que l'auteure insère beaucoup de dialogues dans son récit, une forme d'écriture que j'adore tout particulièrement.
Ce roman nous fait voyager, entre les Cornouailles et l'Italie. J'ai aimé partir en Italie aux côtés de Philip, où il apprendra pourtant une nouvelle tragique. Le domaine des Cornouailles donne tellement envie d'y être, et, en même temps, tout ce qui s'y passe n'est pas très heureux. En tout cas, je n'ai eu aucun mal à m'imaginer le boudoir de Rachel, pièce qui me fait tellement rêver !
=> Encore un beau roman de la talentueuse Daphné du Maurier, qui vous fera palpiter entre les Cornouailles et l'Italie et un mystère à éclaircir !
Genre : Roman
Publié en 1951
Pages : 499
Anglais
Du même auteur sur le blog :
J'ai beaucoup aimé Rebecca, l'auberge de la Jamaique et les Oiseaux. Mais depuis ma déception du bouc émissaire, je n'ai rien lu de cet auteur. Peut-être plus tard, je reviendrai vers ses romans...
RépondreSupprimerLaisser du temps est parfois la meilleure solution pour ne pas passer à côté des oeuvres d'un auteur ;-)
SupprimerJe ne connais Daphné du Maurier que de nom et pourtant, quelle auteure ! Je la croise un peu partout et beaucoup ne jurent que par elle, cela veut donc certainement dire que c'est une auteure talentueuse. Pour ma part, jusqu'à récemment, je ne m'étais pas vraiment intéressée à son oeuvre mais depuis peu, j'ai envie de lire ses romans. Je suis assez attirée par L'Auberge de la Jamaïque... ;) Je ne le lirai peut-être pas cette année, mais je me le programme. Et il y'a Rebecca aussi, qui a l'air sympathique.
RépondreSupprimerJe note aussi Ma Cousine Rachel.
Je suis surprise que tu ne te sois pas encore laissée tenter par ses oeuvres ;-) C'est vrai qu'on en entend beaucoup parler, c'est d'ailleurs grâce à cela que je l'ai découverte (la question que je me pose souvent est : est-ce que je l'aurai découverte sans la blogosphère ? Peut-être pas...).
SupprimerJe n'ai pas lu "L'Auberge" - ça viendra - mais "Rebecca" est vraiment un bon roman ;-)
Je l'avais beaucoup aimé moi aussi, même si effectivement le final nous laisse un peu dans le flou ce que j'avais trouvé frustrant sur le coup. �� Avec du recul, c'est justement ce petit détail qui fait que j'aurai sans doute très envie de le relire d'ici peu (pour chercher des indices...). Rebecca avait été un coup de cœur pour moi, et cette année je compte découvrir L'auberge de la Jamaïque.
RépondreSupprimerLe relire pour chercher des indices est une très bonne idée !
SupprimerJ'ai aussi très envie de lire "L'auberge de la Jamaïque" ! Je lirai probablement un Daphné du Maurier prochainement en plus