samedi 30 juillet 2016

Tag : Vivre avec ses livres

Bonjour à tous ! En ce samedi gris, parlons "vie de livres". La gentille bloggeuse de Vague culturelle (le tag a eu lieu sur son ancien blog) m'avait taguée car elle désirait savoir comment je vis avec mes livres. Je me prête toujours avec plaisir à l'exercice lorsqu'il s'agit de parler de sa vie... avec les livres ! :-D





Forme, couleur, senteur; vieux, neuf, d'occasion, cornés, ... les livres sont tous différents, et donc uniques. Le même roman (et rien de plus parlant qu'une salle de classe pour constater ça !) peut avoir des couleurs, des odeurs, des formes différentes. Si le lecteur est de ceux qui cornent les pages, s'il est de ceux qui le couvrent, le protègent, le bichonnent ou au contraire le laissent traîner raturé, vous n'aurez pas le même livre. Quel est votre genre alors ? 

Que de choses à dire pour cette question. Tout d'abord, je préfère les petits formats car ils sont plus pratiques (j'emmène toujours un livre avec moi donc c'est un critère essentiel) mais j'aime bien parfois retrouver les grands formats aussi !
Ensuite, j'achète énormément mes livres d'occasion mais je fais toujours attention à ce qu'ils ne soient pas trop abîmés car sinon, je n'achète pas ! Il me faut avoir des livres qui ont de la tenue, tout de même ! Il ne doit donc pas y avoir trop d'écriture (ou alors avoir juste à gommer l'écriture d'un crayon de papier). Du coup, neuf ou vieux, j'adore sentir les pages des livres !
=> Mon genre de livres est donc un livre pratique et que je conserve précieusement.

Les livres sont nos compagnons de tous les jours. Comment les traitons-nous ?  Fana de lecture que nous sommes, nous avons forcément une manière bien personnelle de manipuler, poser, transporter et lire nos livres au quotidien. 

Je fais très attention à mes livres, en principe (sauf récemment où je n'ai pas arrêté de transporter partout mon livre Le meunier d'Angibault de George Sand, sans jamais le commencer. Résultat : il est corné, abîmé, et je me sens très mal !). Je transporte toujours mes livres avec soin dans... un sac plastique Gibert Jeune de la taille du livre ou alors dans une pochette en tissu. J'en ai cousu hier mais celles-ci ne sont pas pour moi car je voudrais un tissu "spécial" pour ma pochette, que je n'ai pas encore trouvé. Je vous montrerai prochainement celles que j'ai faite sur l'instagram du blog.

Le livre dans les transports 

OBLIGATOIRE !!! Je ne me vois pas ne rien faire durant les longs trajets de transports en commun. Je ne conçois même pas comment on peut voyager sans un livre dans la main. Le livre est un accessoire indispensable et est toujours présent dans mon sac à main, je vous le dis (enfin, vous vous le savez déjà, mais il y a des voyageurs qu'il faudrait réussir à convaincre).

Livres et activités du quotidien. Qui n'a jamais eu envie de lire dans son bain ? de lire en marchant dans la rue ? en faisant la vaisselle ? la cuisine ? à table ? 

Lire dans mon bain ? C'est une pratique que je vais bientôt tester. Je voulais parler avec vous de cette autre pratique : lire en marchant. Je ne lis pas en marchant dans la rue mais... dans mon jardin ! Je vous jure que c'est super agréable. J'ai un grand jardin et j'ai un coin préféré pour cet exercice, un coin où il y a des arbres donc je marche à l'ombre, le nez plongé un roman, heureuse de me dégourdir les jambes tout en exerçant une activité intellectuelle. Il n'y a rien de mieux que lire en marchant à la campagne ! Avez-vous déjà tenté "l'expérience" ?
Je peux aussi lire en marchant quand je dois aller chercher quelque chose dans un autre endroit. Je n'ai jamais de temps à perdre :-P

Les livres dans la maison
Où rangez-vous vos livres ? Dans une bibliothèque ? Sur une pile par terre ? Et la poussière ? 

Je n'ai pas à proprement parler de bibliothèques comme beaucoup d'entre vous en ont (je suis jalouse, d'ailleurs). Pour le moment, mes livres sont sur une vaste étagère et dans une grande malle violette (la couleur a une énorme importance chez moi). Cette situation ne me plaît guère mais je n'ai pas le choix. En attendant, je réfléchis à la bibliothèque de mes rêves pour le futur, aux moyens de la mettre en oeuvre, etc.
Par ailleurs, je nettoie et trie mes livres une fois par an, avant la rentrée scolaire. Cela me permet de voir que j'ai lu pas mal de livre durant l'été qui s'achève... et de voir tous les autres livres qu'il me reste à lire :-D



À toutes celles qui passent par ici et qui veulent bien répondre à ce tag ou répondre ici en commentaires à certaines questions. En attendant vos propos, je vais lire en marchant... jusqu'à la table du repas. Bon appétit livresque :-)

dimanche 24 juillet 2016

"Gossip Girl 2 Vous m'adorez, ne dites pas le contraire" de Cecily von Ziegesar

Titre original : You know you love me


Parlez-moi de vous. Quel genre de personne êtes-vous ? Je [Olivia Waldorf] suis très organisée (petit rire). Mes amis me trouvent tatillonne. Je suis ambitieuse. Je ne supporte pas d'être moyenne dans quoi que ce soit. Je suis déterminée. Je me pousse à faire du mieux que je peux. Je pense que je suis un peu obstinée. Je suis très sociable. J'organise des soirées et des galas de bienfaisance. J'essaie de me tenir au courant de l'actualité, mais avec toute la lecture pour l'école, je dois admettre que je ne lis pas le journal tous les jours. J'adore les animaux. J'essaie de bien me comporter vis-à-vis de ma famille et de faire des choses pour eux sans qu'ils aient besoin de le demander.

Résumé : Bienvenue à New York dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. c'est aussi la période où nous devons remplir nos dossiers pour l'université. Nous venons de ce genre de familles et d'écoles, où il n'est même pas envisageable de ne pas postuler aux meilleures universités; s'y voir refuser l'entrée serait la honte absolue. La pression est là, mais je refuse de la subir. C'est notre dernière année au lycée, nous allons faire la fête, faire nos preuves et entrer dans les universités de notre choix. nous sommes uissues des plus prestigieuses famille de la côte Est - je suis certaine que pour nous, ça sera du gâteau, comme toujours. 
 J'en connais quelques-unes qui ne se laisseront pas abattre...

Mon avis : <3 <3

De retour dans l'Upper East Side, je n'ai pas boudé mon plaisir ! J'ai retrouvé mon personnage de séries préféré : j'ai nommé l'ingénieuse Olivia Waldorf. Non seulement elle adore les films avec Audrey Hepburn, comme moi, mais elle très ambitieuse, et j'adore. Une des formules de ce second tome est "Je veux le meilleur. Je suis la meilleure. Et je mérite le meilleur, déclara-t-elle avec assurance." (cette phrase suffira-t-elle à sauver son entretien pour étudier à l'université de Yale ?).

Ayant vue la série, il me faut toujours démêler ce qui est de la série télévisée (que j'ai vu en premier), et ce qui est de la série littéraire. La série télévisée a éliminé pas mal de personnages, notamment des frères et des demi-frères. Et au niveau des événements, il faut toujours que je me rappelle ce qui est de la télévision ou du livre. Mais cela reste une bonne lecture quand même.

J'adore la forme du livre : entre les chapitres se glissent parfois une page du blog de Gossip Girl qui nous tient au courant des dernières nouveautés concernant nos amis new-yorkais. J'adore ! Je pense savoir qui est GG donc j'essaie de voir les signes laissés par l'auteure et j'en vois assurément.

La fin de ce tome est pleine de surprises. Les personnages attendent des choses de personnes qui attendent des choses d'autres personnes. Je ne vous dit pas les embrouilles...

=> Un second tome tout en surprises où Olivia Waldorf n'est pas loin de la dépression. Va-t-elle se relever ?...


Genre : Roman
Publié en 2006
Pages : 237
Américain

jeudi 7 juillet 2016

"Paris est une fête" d'Ernest Hemingway

Titre original : A Moveable Feast



"Découvrir tout ce monde nouveau d'écrivains, et avoir du temps pour lire, dans une ville comme Paris où l'on pouvait bien vivre et bien travailler, même si l'on était pauvre, c'était comme si l'on vous avait fait don d'un trésor. Vous pouviez emporter ce trésor avec vous si vous voyagiez [...]".

Résumé : Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu'elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l'allumage de la vieille Ford T qu'elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s'occupait de sa voiture - un conscrit de 1918 - n'avait pas pu faire le nécessaire, ou n'avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n'avait pas été sérieux et le patron l'avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé : " Vous êtes tous une génération perdue. " " C'est ce que vous êtes. C'est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. "

Mon avis : Après cette lecture, je peux désormais affirmer être une vrai parisienne. Non, c'est faux car ce n'est pas là d'où je viens mais, en tout cas, je me sens mieux après avoir lu ce livre, car je réside à Paris et je me devais donc de le lire.

J'ai trouvé mon bonheur d''abord dans l'écriture, que j'ai trouvé formidable. Je ne pensais pas que j'accrocherai (j'avais peur d'une écriture très / trop littéraire) et pourtant... Je me suis vraiment régalée en parcourant les lignes.


En lisant l'histoire, je n'ai pu m'empêcher de penser au film Minuit à Paris de Woody Allen. En effet, il est question des mêmes personnalités et cela m'a permis de "me mettre dans l'ambiance" si je puis dire. L'histoire est vraiment plaisante car Hemingway aime Paris et nous emmène avec lui lors de ses dîners (il est beaucoup question de nourriture, de quoi donner faim...). Le récit permet également d'entendre parler de nombreuses personnalités : Gertrude Stein, Ezra Pound, beaucoup Francis Scott Fitzgerald, Aldous Huxley... Il y est ainsi beaucoup question d'art et de littérature. Le narrateur considère le journalisme comme une passerelle pour accéder à la glorieuse littérature. Il y aussi le ski à Schruns et les courses de chevaux. Le livre a l'avantage de comporter des vignettes inédites !

=> Je ne saurai que vous conseiller cette petite lecture, même si vous n'êtes pas un amoureux de Paris. Voir le point d'un vue d'un grand écrivain sur notre capitale est très amusant et permet de voyager à travers les rues et restaurants parisiens.


Genre : récit autobiographique
Publié en 1964 à titre posthume
Pages : 350
Américain

"Mais invulnérables, nous ne l'étions pas, et ce fut la fin de notre première période parisienne, et Paris ne fut plus jamais le même. C'était pourtant toujours Paris, et s'il changeait, vous changiez en même temps que lui."




À l'occasion de la commémoration de la disparition de l'écrivain américain Ernest Hemingway, le 2 juillet 1961, Stampaprint a réalisé un joli visuel que je vous laisse découvrir :



Article en collaboration